La Plaza mayor est réputée comme l'une des plus jolies du pays ; la ville compte également de nombreuses églises, en plus de la cathédrale, et quelques autres monuments anciens, malgré les très nombreux tremblements de terre de son histoire. En moyenne, il y a 3 séismes majeurs par siècle ici (nous ne sommes pas inquiets, le dernier remonte a 2001).


La cathédrale, dont l'une des tours s'est d'ailleurs effondrée en 2001.

A Arequipa se trouve également le plus grand monastère du pays, le monasterio Santa Catalina. Celui-ci a une histoire compliquée et originale : crée par une riche veuve pour accueillir les filles cadettes des familles espagnoles les plus riches afin de les former à la vie religieuse, ce monastère franciscain a d'abord été extrêmement stricte. Les jeunes filles y rentraient vers l'age de 12 ans et n'en sortaient plus jamais, elles n'avaient droit qu'à très peu d'objets personnels et étaient toujours contrôlée.


A l'origine, ce cloître aux couleurs vives était blanc, avec la pierre volcanique brute, comme l'ensemble du monastère, mais il a été égayé après l'ouverture au public


Pratique la pierre volcanique : ce cône filtre l'eau, même s'il faut plus d'une heure pour obtenir un litre d'eau filtrée.

Mais après un tremblement de terre important, le monastère fut reconstruit par les familles riches, et chaque religieuse a eu le droit a sa propre maison avec petit jardin, chambre, cuisine... Le monastère ressemble donc à une ville, avec des rues (qui portent toutes des noms de villes d'Espagne), une place, des jardins... A cette époque, les religieuses pouvaient avoir des objets très luxueux et même des servantes ou esclaves à leur propre service !



Mais après une reforme du Pape, tout est redevenu beaucoup plus stricte et les quelques religieuses qui vivent actuellement au monastère vivent dans une partie qui n'est pas ouverte au public... Bref, une intéressante visite d'une ville dans la ville, et qui nous a beaucoup appris sur l'histoire de la région.