Nous traversons tout d'abord la vallée de Hutt puis des gorges profondes, encore dignes de décor de cinéma ! Nous voyons aussi les toutes premières éoliennes depuis 3 semaines, étrange dans ce pays du vent plutôt sensible au développement durable, et nous traversons même la capitale de la botte en caoutchouc (pas étonnant vu le climat!)



Nous attaquons ensuite la traversée du désert, très beau malgré le ciel bas, jusqu'au parc national Tongarino, qui compte 3 volcans inactifs. Il neige (ou il grêle, on ne sait pas trop) lorsque nous nous en approchons, mais quelques éclaircies nous permettent de bien apercevoir les 3 monts.




On ne peut pas les escalader, alors nous poursuivons notre chemin vers le lac Taupo, un lac gigantesque formé sur un ancien cratère. Du lac Taupo nait une rivière aux eaux claires qui forme une importante chute d'eau, les Huka falls, dont le débit correspond au volume de 2 piscines olympiques chaque seconde.




Notre dernière et importante étape dans l'intérieur des terres est Rotorua, capitale de la géothermie : on y trouve des geysers qui sentent le souffre et des sources d'eau chaude en plein centre ville, tous les établissements de cure thermale imaginables, et autres curiosités de la nature dues au volcan sur lequel se trouve toute cette région.


Entre le parc municipal, l'hopital regional et les maisons, comme partout ailleurs dans cette ville surprenante, des dizaines de tuyaux et bouches d'égoûts laissent echapper des vapeurs aux relents d'oeufs pourri !


Le lac Rotorua, qui semble si paisible au petit matin, s'est pourtant lui aussi formé au-dessus d'une chambre magmatique donc la voute s'est affaissée; autant dire qu'il est surveillé de près, même si la dernière éruption remonte à la fin du XIXeme siècle.

A quelques mètres de là, dans le parc municipal, entre les arbres qui survivent, des paysages lunaires et désolés.


On trouve cela étrange que de nombreux maoris se soient installés ici, avant d'être rejoints par les colons originaires de l'Europe, étant donné les paysages apocalyptiques, l'odeur dérangeante, et les dangers recurents que cela impose de vivre sur ce volcan capricieux. Mais on y trouve aussi le moyen de cuire ses aliments rapidement dans une mare, de se baigner dans des eaux thermales et minérales aux differentes propriété, d'avoir du chauffage par le sol toute l'année sans payer de factures, et bien sur de construire les centrales géothermiques tout en developpant le tourisme, aussi bien pour les spectacles offerts par la nature que pour les cures thermales reputées dans le monde entier...


Rémi a vite trouvé le moyen agréable et gratuit de faire passer ses courbatures dans le dos, face à deux puissants geysers.




Petite mare de boue qui ne bout pas, mais a travers laquelle remontent des bulles de gaz


Volcan de boue qui remonte a la surface et seche instantanement tellement elle est chaude

Cela nous a rappele "Voyage au centre de la Terre", mais nous avons prefere decouvrir la culture Maori, a suivre...