Colonia est une petite ville assez touristique car son centre est classé au Patrimoine culturel de l'humanité. Jusque-là rien d'impossible... mais si l'on ajoute à cela la "Semana Santa" (congés de Pâques), alors là, il faut bien dire que de nombreux Uruguayens et Argentins profitent de leurs (trop rares) jours de congés pour faire la même chose que nous. Et comme, bien entendu, nous n'avons rien réservé avant de venir, les choses se compliquent et les prix des chambres grimpent... Le premier camping est loin de la ville, et nous ratons le dernier bus, à 18h30. Nous avons donc le choix entre une chambre hors de prix de qualité moyenne, et une antique chambre à prix abordable avec des moisissures sur les murs... Nous choisissons la 2ème, Rémi met gentiment dehors 2 limaces avant que nous nous endormions, mais ne resterons qu'une nuit à Colonia, c'est décidé! De toute façon, la vieille ville est assez petite et se visite rapidement. Une jolie place ombragée, quelques ruelles et vieilles bâtisses, une joie vue sur la mer, et le phare, dans lequel nous grimpons pour la vue.



Après une nuit tout de même bien reposante et le tour de la ville, nous nous dirigeons vers Carmelo, une petite ville à quelques kilomètres à l'ouest de Colonia. Nous laissons de côté les plans que nous avions d'aller voir l'est de l'Uruguay, car cela fait trop de transports pour si peu de temps. Nous voilà donc à Carmelo, il est 18h30 et nous devons trouver le bon camping, il y en a deux et nous avons seulement le prix d'un seul. Nous nous dirigeons donc vers l'autre. La bonne surprise sera le prix : la nuit au camping municipal est gratuite avec un accès aux sanitaires et à la douche froide. Qui plus est nous serons à 30m de la plage dans une forêt de pinèdes, avec du sable comme sol. Nous apprenons en plus par Maria, une habituée du lieu, que nous pouvons aller même aller prendre un douche chaude au camping Nautico, à 500m, pour 25 pesos uruguayens (1 euros = 32 pesos uruguayen). Que demander de plus ?


Un vieux scooter pour aller voir les alentours et Rémi est heureux.


Les chapeaux et soleil et les tongues, un ciel tout bleu pendant 3 jours.

On se croirait presque au bord de l'océan, même s'il manque le vent et l'odeur d'iode, car si l'eau du fleuve, qui descend de la foret, est marron toute la journée, on l'oublie vite le soir venu, à la lumière du soleil couchant.



Finalement, nous avons passé 3 jours tranquilles à nous promener, à profiter du soleil et du calme, comme presque tous les Urugayens du pays, au bord de la plage, avant de reprendre le bateau pour Tigre, en Argentine, afin de rentrer à Buenos Aires.