Tout d'abord, débarqués fraichement aux alentours de 6h du matin, nous avons la bonne idée d'aller chercher une auberge dans le joli quartier historique de San Blas. Effectivement c'est très joli, et était une merveilleuse idée, mais... on ne nous avait pas dit qu'il y avait autant d'escaliers à grimper (avec du recul, c'était sans doute un entrainement pour le Machupicchu) !



Au moins, de là-haut, on une belle vue sur les toits de la ville.


Il fait encore un peu frais au petit-déjeuner.

Enfin, c'est une jolie auberge, on y encontre plein d'Argentins et de Chiliens qui cuisinent de bons plats de l'Équateur. L'aventure commence dès que l'on a dit "oui, parfait, la chambre nous plait, merci, on va aller se reposer !" : des pétards énormes retentissent, on croirait presque a un coup de feu ! Ce n'est rien, c'est dimanche et c'est la fête de la paroisse San Blas, à 6h du matin ! Pas grave, on se dit, c'est le folklore local, ça sera sympa...mais ce que l'on ne savait pas encore, c'est que la fête durerait une semaine, pendant laquelle se relaieraient concerts, fanfares nocturnes, et pétards matinaux !


Procession carnavalesque et danses autour de San Blas.


Jolie rue, remplie de "vendeurs" de trekking, de massages et de "rabatteurs" de restaurants

Sinon, les balades dans les vieilles rues de la ville ont été fort sympathiques, même si, là encore elles n'étaient pas de tout repos... Il était tellement difficile de persuader quelques uns des jeunes cireurs de chaussures que l'on avait pas besoin de cirage (étant donne qu'on allait repartir en rando), que finalement, on devait presque se promener en tongues, même sous la pluie, pour être tranquilles (ou presque car on nous a aussi propose de les brosser!).


Ruelle de l'Inca Roca, agréablement déserte... à 6h du matin !

En parlant de pluie, on a aussi essuyé une belle averse... de grêle, impressionnante ! La preuve, même nos amis québécois, pourtant habitués, (comme dirait Nadège "chez nous, il tombe toujours tout un tas de cochonneries du ciel") en ont été étonnés, c'est dire ! Ça ne rigole pas non plus, le ciel tropical, dans les Andes !


Ciel bleu et drapeau arc-en ciel avant l'orage.


Après la grêle et le déluge.

La dernière aventure, la plus mémorable de toutes, en vertu de son haut niveau de suspens, a tout de même été la tournée des hôpitaux de la ville (c'est plus original que de faire la tournée des bars, a-t-on pensé), à la recherche d'un vaccin contre la rage pour notre pauvre mordu. A suivre...

PS : Mais, certainement un signe de chance, au-dessus de leur vallée sacrée, Rémi a vu un magnifique arc-en-ciel, vénéré par les Incas: