Le Parlement est construit en carré autour d'une cour intérieure.


L'architecte y a gravé la devise "Je me souviens" (devenue par la suite devise du Québec), et l'a décoré sur le thème de l'histoire : l'époque de la colonie française (fleurs de lys), celle de la colonie anglaise (lion), puis celle de la confédération canadienne (feuilles d'érable).


Sur la tour du Parlement, des lumières sont allumées lorsqu'une session parlementaire est en cours. On y trouve également une vieille horloge, et chaque semaine, l'horloger officiel de la ville y monte encore pour la remonter avec une grosse clé ! Il est chargé de toutes les horloges du bâtiment.


Cette fontaine a été offerte à Québec pour son 400ème anniversaire (photo prise cet été, maintenant l'eau a été enlevée pour éviter le gel), elle vient des antiquités de la ville de Bordeaux et a été restaurée.


La chambre des députés : ici siègent 125 députés représentant en moyenne 40 000 électeurs chacun. Les députés élisent le président de l'Assemblée nationale, qui prend le siège du milieu, et sera chargé d'accorder les droits de parole et de veiller au respect des procédures. A sa droite s'assoient les députés du parti majoritaire (actuellement les Libéraux) qui choisissent le premier ministre parmi eux. Actuellement, au Québec, il y a cohabitation, car les 2 partis d'opposition réunis ont plus de siège que le parti majoritaire : le Premier ministre est libéral, Jean Charest, mais le président le l'Assemblée appartient à l'opposition.

Wikipédia : l'Assemblée Nationale du Québec


Ancienne chambre du Sénat : autrefois, cette chambres servait aux sénateurs (nommés par le pouvoir) à se réunir pour approuver les lois votées par les députés (en gros, cela correspondait à la chambre des Lords en Angleterre), mais le Sénat a été aboli, et il ne reste plus qu'une seule chambre parlementaire, celle des députés.

Résumé (de ce que l'on a compris !) de la situation politique actuelle : le premier ministre a dissout l'assemblée le mois dernier pour demander une majorité plus forte pour soit-disant pouvoir mieux gérer la crise économique (le slogan : "L'économie d'abord" !). Le problème, c'est que les Québécois ne sont pas tellement intéressés par la campagne électorale, car au niveau fédéral, il s'est passé la même chose le mois dernier : Harper, le premier ministre du Canada, conservateur, lui aussi était en situation de cohabitation, il a dissout l'assemblée fédérale, les canadiens ont voté : résultat, rien n'a changé, le parti conservateur a été réélu, et toujours sans obtenir la majorité des sièges. Et à peine quelques semaines plus tard, nouvelle compagne électorale, pour la province de Québec cette fois. (D'autant que les députés actuels n'avaient été élus que depuis 2007 !) Les québécois iront voter le 8 décembre, mais personne ne semble en attendre de grande surprise.

Au niveau des idées politiques, ici, les trois grands partis sont tous de droite ou de centre droit (!), la majeure différence est entre ceux qui soutiennent l'autonomie du Québec (le PQ = parti québécois!), et ceux qui soutiennent son appartenance à la confédération canadienne.

En bref, le seul point positif apparent des ces élections pour nous, c'est que pour organiser des élection, le gouvernement a besoin d'informaticiens... Devinez qui a sauté de joie en apprenant qu'il allait passer de "commis fromager" à "technicien informatique officiel du Parlement de Québec" !! Et oui, Rémi commence lundi matin son nouveau travail !

Située dans un bâtiment annexe (relié par une passerelle couverte d'un même style architectural) la bibliothèque est accessible à tout le monde sous présentation d'une pièce d'identité. Aucune visite n'est organisée car elle est plutôt utilisée par les québécois pour leurs recherches.


On y retrouve de nombreux vieux livres