La presse en parle…


L’avis du Petit Futé sur ASSOCIATION CAPOEIRA LAGOA AZUL

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Plaque millesim 2018Envie de rythme et d’exercice ? La capoeira est à la fois une danse martiale, un système de combat mais surtout un jeu entre deux partenaires. Chaque cours se décompose ainsi : séance d’échauffement, apprentissage des mouvements individuellement d’abord, puis deux par deux, enfin un moment de « Roda » (ronde en brésilien), lors de laquelle les élèves pratiquent instruments de musique et chants brésiliens. Tudo bem !

Informations et horaires sur ASSOCIATION CAPOEIRA LAGOA AZUL

Cours le lundi de 19h45 à 21h à la salle Pôle de vie du Chemin Vert (adultes), le mardi au Gymnase Henri Brunet, de 18h à 18h30 (5-7 ans), de 18h45 à 19h30 (8-12 ans) et de 19h45 à 21h (adultes).

Caen – La capoeira, bien plus qu’un sport

Lagoa Azul tenait son 11e batizado et trocas de cordas le week-end dernier, à Hérouville. L’occasion de découvrir une discipline à la fois culturelle, artistique et spectaculaire.

Côté Caen02/04/2015

La capoeira est une discipline à la fois culturelle, artistique et sportive.
La capoeira est une discipline à la fois culturelle, artistique et sportive.

 

Les origines

La capoeira est un art martial, né au Brésil aux alentours du XVIe siècle. À l’origine, ce sont des esclaves africains qui, pour apprendre à se battre, sans éveiller les soupçons de leurs maîtres, camouflaient leur pratique avec chants et danses.

Longtemps interdite, la capoeira n’a été autorisée qu’en 1937 par le gouvernement brésilien.

Cette discipline fait aujourd’hui partie du patrimoine culturel du pays et s’est exportée à travers le monde. Elle se développe en France depuis une quinzaine d’années.

Une pratique culturelle

Plus qu’un sport de combat, la capoeira est surtout un art où chants, rythmes et musiques sont indissociables de la performance physique.

Au-delà de la technique, le capoeiriste doit également apprendre les chants (en portugais) et s’initier à la pratique des différents instruments traditionnels que sont le berimbau (arc avec calebasse), atabaque (djembé brésilien), pandeiro (tambourin) et autres Caxixi (maracas).

Les bienfaits

La capoeira est une discipline universelle et intergénérationnelle où tout le monde peut trouver sa place. L’enseignement est adapté au niveau et aux capacités de chacun, même celles des handicapés moteurs ou cérébraux. Alliant coordination, équilibre, force et souplesse, sa pratique apporte des bienfaits à chaque âge.

Chez les plus jeunes elle développe la coordination, perception du corps dans l’espace et permet l’apprentissage des règles et le respect des autres.

Pour les plus âgés, la capoeira est un excellent moyen de prévenir le vieillissement neurologique et musculaire. Sans oublier que la capoeira développe à tout âge maîtrise de soi et créativité. Une discipline aussi bénéfique pour le corps que pour l’esprit.

Pratique. Les cours ont lieu le lundi à la MJC du Chemin-Vert (1 rue d’Isigny, à Caen), de 19h45 à 21h. Le mardi au gymnase du collège Henri-Brunet (39 bis avenue du 6 juin, à Caen) de 18h à 18h30 (5-7 ans) ; de 18h45 à 19h30 (8-12 ans) et de 19h45 à 21h (adultes). Contact : 02 31 73 17 97 ou 06 43 17 12 57 (maître Serra Pelada). Plus d’infos sur le site www.serrapelada.com.

Portrait : Maître Serra Pelada

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Connu dans le monde de la capoeira sous le surnom de Serra Pelada (littéralement Montagne pelée), Gilson Passos de Oliveira a fondé l’antenne française de l’association Lagoa Azul Capoeira.

S’il enseigne la capoeira en France entre Paris et Normandie depuis 2001, il a d’abord donné des cours pendant plus de 8 ans à Rio. Disciple de maître João do Pulo, et professeur depuis 1996, Serra Pelada a obtenu les titres de Contra-Mestre en 2003, Mestrando en 2005 avant d’obtenir le statut suprême de Mestre en 2011.

Il enseigne la capoeira dans le respect des traditions brésiliennes, encourageant l’esprit d’équipe, la complicité, l’amitié, dans l’harmonie et la discipline.

La capoeira est un mélange de danse et de sport de combat, à la portée de tous.
La capoeira est un mélange de danse et de sport de combat, à la portée de tous.

Adaptée à tous, la capoeira est un mélange de danse acrobatique et sport de combat. Pas de panique pour autant ! On a testé pour vous…

À mon arrivée au gymnase du collège Henri-Brunet, à Caen, je suis accueilli par une vingtaine de femmes et d’hommes, de tous les âges : le mélange des genres (danse et sport de combat) attire des personnes de sensibilités très différentes. Je me rends vite compte que je ne suis pas le seul débutant : « J’espère que ce ne sera pas trop violent », me confie l’un d’eux. Le « mestre » (le maître) nous interpelle d’un large sourire et, voyant la diversité des gabarits et l’ambiance générale, nous sommes un peu plus rassurés.

Chacun son rythme, chacun son niveau

Le cours débute en douceur par des étirements. Le professeur fait face au groupe disposé en plusieurs lignes et nous invite à bien relâcher tous nos muscles. Sans que je ne m’en rende compte les exercices s’intensifient : à quatre pattes, une jambe en l’air nous travaillons notre équilibre… et nos abdos ! Le maître insiste : « Chacun son rythme et chacun son niveau. » Ensuite, il nous montre quelques mouvements de base de la capoeira. Avant tout la « ginga », un déplacement simple mais rythmé, auquel on ajoute progressivement coups de pieds et roulades.

Rapidement, l’ambiance s’intensifie. Au son du tambour, tous les élèves bougent. Impressionnant, mais aussi un peu déroutant pour les non-initiés. Après plusieurs exercices de ce type, je suis à bout de souffle. L’ensemble de mon corps travaille malgré des exercices qui ne me semblaient pas si complets.

Après une courte pause, nous recommençons, mais en binôme cette fois : « Les débutants avec les anciens ». Heureusement, ma partenaire prend bien le temps de m’expliquer. Je manque un peu de souplesse, mais avec de la concentration et du rythme, j’arrive quand même à m’en sortir avec les honneurs.

Après une nouvelle pause, arrive le temps fort de la séance. Tout le monde se met en cercle, certains avec des instruments du folklore afro-brésilien. Le mestre énonce quelques règles et nous réclame de « l’énergie positive ». C’est alors que commence, entre mysticisme et joyeux délire, « la roda » : nous tapons tous dans nos mains en rythme avec le bérimbau et l’atabaque. Le mestre chante des paroles que nous reprenons à tue-tête. Au milieu du cercle, les danseurs se rejoignent chacun leur tour et, si le cœur y est, s’y affrontent. Bien entendu, les coups ne sont pas portés, le combat se pratique dans le respect. Quand le cours s’achève, chaque danseur vient me saluer et demande si je serai présent à la prochaine séance. Agréablement surpris, je quitte le gymnase un peu abasourdi, un bulletin d’inscription en poche, le corps et l’esprit détendus…

 

 

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