Suivant les conseils de voyageurs croisés en chemin, nous nous dirigeons vers le parc national de Crowdy Bay, plus précisément à Diamond Head, où paraît-il il y a une jolie plage ainsi que quelques kangourous et nombreux oiseaux. La route est longue, cahoteuse et ravinées par les pluies torrentielles, mais à l'arrivée, nous serons vite charmés par cet endroit tranquille, agréable, et très beau.



Les oiseaux colorés et l'air de la mer nous récompensent du long chemin parcouru.


Ici, étant donné le peu de véhicules et d'hommes qui viennent, les kangourous ne sont pas du tout peureux, nous pouvons les approcher facilement, et même assister aux premiers pas d'un maladroit petit kangourou tout juste tombé de la poche.



Ses longues pattes semblent presque trop grandes par rapport à lui, et il n'utilise pas encore sa queue pour s'appuyer dessus comme sur un trépied, ce qui le déséquilibre et le fait tomber en arrière... fous rires assurés ! Pauvre petit ! Bientôt, il saura sauter, pas d'inquiétude, d'autant qu'ici, au moins il ne finira pas renversé par un énorme camion paré d'un gigantesque pare-buffle.


Bref, une superbe balade et un coin agréable, même si nous n'y passons pas la nuit, car nous avons eu vent d'un autre petit coin de paradis, où, si l'on est chanceux, nous pouvons paraît-il apercevoir des dauphins au large des côtes. Le premier soir, depuis les rochers, nous ne verrons aucun aileron, bien que l'office du tourisme nous ait parlé, non pas de dauphins, mais bien plus impressionnant encore, de baleines qui remontent vers le nord pour l'hiver austral et passent dans la région ! Ceci-dit, le poste d'observation où nous passons la soirée nous permet tout de même d'assister à un drôle de ballet, mais à un ballet aérien. Moi qui rêvait d'aller voir les fous de bassan québécois en Gaspésie, puis ceux de Napier en Nouvelle-Zélande, je serais servie cette fois ! Non seulement nous avons vu ces drôles d'oiseaux, mais maintenant, je sais aussi pourquoi on les surnomme les "fous" : leur technique de pêche est assez spectaculaire. Ils volent juste au-dessus de la surface pour repérer les bancs de poissons, et lorsque c'est fait, ils montent à 30 ou 40m d'altitude et plongent en piqué jusqu'à 100km/h ! Fou !

Nous nous endormons ravis du spectacle, même sans avoir aperçu de cétacés.


De toute façon, le lendemain matin, nous sommes les premiers levés, et nous serons donc les seuls à assister au passage des baleines ! Et oui, quelle chance, nous en avons vu deux, et peut être même trois, nous ne sommes pas très sûrs...



Après avoir pris l'air et profité, émerveillés, du passage des baleines et des dunes de sable, nous prenons la route de Sydney, où nous sommes attendus chez Laurence et Cédric, et où nous devons encore acheter un boomerang avant de prendre l'avion vers notre dernière destination, une petite parenthèse d'une dizaine de jours au Japon, entre Kyoto et Tokyo !